Le Botswana, un important producteur africain de diamants, rejoindra Anvers en tant que certificateur d'origine des diamants bruts destinés à l'exportation vers le G7, qui a interdit les importations de pierres russes depuis le début de cette année, a indiqué mercredi un communiqué commun.
L’ajout du Botswana semble destiné à sauver la mise en œuvre de l’interdiction. Le système initial aurait permis à tous les diamants de passer par le centre européen du diamant à Anvers pour vérification, soutenu par un nouveau système de traçage.
Les producteurs africains de diamants, l'Angola, le Botswana et la Namibie, ainsi que la société minière De Beers, ont déclaré que le mécanisme était injuste et nuirait à leurs économies.
« Le Botswana et l'équipe technique du G7 sur les diamants élaborent actuellement une feuille de route pour combler les lacunes identifiées, dans le but de rendre le nœud de certification des exportations pleinement opérationnel au Botswana dès que possible l'année prochaine », indique le communiqué.
L'interdiction par les pays du Groupe des Sept (G7) sur les importations directes de diamants russes est entrée en vigueur le 1er janvier, suivie par une interdiction sur les diamants d'origine russe via des pays tiers à partir de début mars.
Le système de traçage devait être opérationnel d’ici le 1er septembre, mais l’UE a reporté sa mise en œuvre à mars 2025.