L’UE conclut un accord pour stimuler l’approvisionnement intérieur en matières premières clés

L’Union européenne est parvenue à un accord sur des mesures visant à devenir plus autosuffisante en matières premières clés dont elle a besoin pour contribuer à la transition énergétique propre.

Les négociateurs du Parlement européen et des États membres ont négocié un accord visant à stimuler l’exploitation minière nationale et à réduire la dépendance à l’égard d’un pays donné pour les matières premières essentielles à la production de produits allant des batteries aux panneaux solaires, selon un communiqué.

« La loi sur les matières premières critiques — que j’ai présentée il y a huit mois — augmentera la résilience et la sécurité économique de l’Europe », a déclaré Thierry Breton, commissaire au marché intérieur du bloc, dans un message sur le réseau social X.

Les discussions vont désormais se tourner vers l’autre pilier clé de la tentative de l’UE de relocaliser le secteur des technologies propres : le Net Zero Industry Act. La France fait pression pour que l’énergie nucléaire soit davantage reconnue comme l’une des principales technologies sur lesquelles l’UE devrait se concentrer.

L’accord comprend :

  • Règlements couvrant 34 matières premières essentielles à la transition vers les technologies propres, dont la majeure partie sont des métaux
  • Objectifs visant à augmenter la contribution de l’UE à ces matériaux (10 % pour l’extraction ; 40 % pour la transformation et au moins 25 % pour le recyclage)
  • Identification de mesures visant à diversifier les importations de matières premières critiques garantissant que pas plus de 65 % de la consommation de l’UE de chaque matière première stratégique ne provienne d’un seul pays tiers
  • Rationalisation afin que la durée totale du processus d’octroi des permis ne dépasse pas 27 mois pour les projets d’extraction et 15 mois pour les projets de transformation et de recyclage.
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Nicolas