Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi au cabinet russe d’élaborer d’ici le 1er décembre une feuille de route pour l’extraction des terres rares.
Dans une liste de tâches confiées aux ministres publiée sur le site Internet du Kremlin, Poutine a également ordonné au cabinet de prendre des mesures pour développer les liaisons de transport aux frontières de la Russie avec la Chine et la Corée du Nord.
Les terres rares – utilisées dans les smartphones, les véhicules électriques et les systèmes d’armes – ont acquis une importance stratégique vitale dans le commerce international.
En avril, le président américain Donald Trump a signé un accord avec l’Ukraine qui donnera aux États-Unis un accès préférentiel aux nouvelles transactions minières ukrainiennes et financera les investissements dans la reconstruction du pays.
La Russie se dit également intéressée par un partenariat avec les États-Unis sur des projets de terres rares, mais les perspectives ont été freinées par le manque de progrès vers la fin de la guerre en Ukraine.
La Chine, principal producteur de terres rares, a riposté cette année aux tarifs douaniers américains en imposant des restrictions sur leurs exportations.
L’ordre de Poutine – un résumé des points d’action d’un forum économique d’Extrême-Orient auquel il a participé à Vladivostok en septembre – n’entre pas dans les détails du plan russe sur les terres rares.
Entre autres points, il a également chargé le gouvernement de développer des « centres de transport et de logistique multimodaux » aux frontières chinoise et nord-coréenne.
Poutine a déclaré que les sites devraient inclure deux ponts ferroviaires existants reliant la Russie et la Chine et un nouveau pont prévu vers la Corée du Nord qui, selon lui, devrait être mis en service en 2026.
Les deux voisins extrême-orientaux de la Russie ont approfondi leurs liens économiques avec Moscou depuis que les pays occidentaux lui ont imposé des sanctions en raison de sa guerre en Ukraine.




