Stellantis va entrer en JV avec Orano pour recycler les batteries des voitures électriques

Le constructeur automobile franco-italien Stellantis a annoncé mardi qu’il prévoyait de créer une coentreprise avec la société française de combustibles nucléaires Orano pour recycler les batteries de véhicules électriques usagées et les déchets de ses giga-usines en Europe et en Amérique du Nord.

Les deux sociétés ont indiqué dans un communiqué avoir signé un protocole d’accord menant à la coentreprise, sous réserve d’un accord sur la documentation définitive.

Aucun détail financier n’a été fourni.

L’accord donnera à Stellantis, société mère de marques dont Peugeot, Fiat et Jeep, un accès supplémentaire au cobalt, au nickel et au lithium nécessaires à l’électrification et à la transition énergétique, indique le communiqué.

La technologie d’Orano permet la récupération de tous les matériaux utilisés dans les batteries lithium-ion, avec des taux de récupération des métaux pouvant dépasser 90 %, et la fabrication de nouveaux matériaux cathodiques.

La co-entreprise produira des matériaux également appelés « masse noire » ou « masse active », qui pourraient être raffinés dans la nouvelle usine d’Orano à Dunkerque, en France, afin de pouvoir être réutilisés dans des batteries, « bouclant ainsi la boucle d’un économie circulaire », ont indiqué les deux sociétés.

La production, qui desservira les installations de Stellantis, démarrera au premier semestre 2026, ont-ils ajouté.

Photo of author

Nicolas