Après avoir atteint des seuils planchers historiques en 2016, les taux de crédit immobilier augmentent en ce début d’année 2017. Le coût de l’emprunt reste toutefois relativement bas, et si le pouvoir d’achat des Français diminue, il est toujours possible d’acquérir un bien immobilier. Il faut pour cela trouver une bonne solution de financement, avec par exemple un crédit Vousfinancer.
La réduction du pouvoir d’achat en chiffres
La hausse des taux du crédit immobilier implique une diminution des capacités de financement pour les particuliers. L’intensité de ce phénomène dépend en grande partie de la zone géographique. Grenoble fait partie des quelques grandes villes de l’Hexagone à avoir été épargnées.
Mais les agglomérations de Rennes et de Dijon, ont respectivement perdu 4 et 3 m² finançables en février 2017, à raison de 1 000 euros mensuels sur une période de 20 ans. A mensualités identiques, les acquéreurs niçois ne peuvent s’offrir que 52m², une surface qui diminue de près de moitié pour les parisiens, avec 25m².
Ce serait Saint-Etienne qui permettrait aux particuliers de devenir propriétaires de surfaces plus importantes, jusqu’à 162m². Pour plus d’informations, vous pouvez visiter ce lien.
Les causes de la remontée des taux de crédit immobilier
La première raison de cette hausse est bien sûr la fin de la période historique. Il n’est presque plus possible pour les taux de descendre plus bas. La seule direction qu’ils peuvent prendre est donc l’augmentation.
Par ailleurs, la surprise occasionnée par l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis est aussi à mettre en cause. L’arrivée du candidat républicain au pouvoir s’accompagne d’une période d’incertitude globale.
Une autre cause de ce phénomène est l’inflation. Cette dernière, provoquée par l’augmentation du prix du pétrole, s’accompagne systématiquement d’une hausse des intérêts. Si elle reste faible et progressive, elle constitue malgré tout un élément déclencheur.
En parallèle, l’économie connaît une reprise de croissance, ce qui pousse la banque centrale européenne à ne plus se montrer aussi commode avec ses politiques monétaires. Enfin, l’emprunt de l’État est de nouveau sur une pente ascendante, puisque qu’il a dépassé 1% en début février.
Tous ces facteurs constituent un terrain favorable à l’augmentation du coût du crédit immobilier. Dans les semaines et les mois à venir, il va donc probablement s’avérer plus difficile pour les ménages français d’accéder à la propriété.
Dans les faits, sur un emprunt de 200 000 euros sur 20 ans, un seul demi-point de pourcentage supplémentaire suffit à ajouter 12 000 euros d’intérêts. En conséquence, les foyers les moins aisés vont devoir renoncer à leurs projets.
Le crédit immobilier, pour les établissements bancaires, représente la meilleure façon de conquérir une nouvelle clientèle. Pour cette raison, il n’est pas dans l’intérêt des banques d’augmenter trop brutalement les intérêts.
De plus, les ménages ont toujours la possibilité de négocier le coût de leur emprunt. Malgré la tendance à la hausse, cet effet peut donc être limité en avançant les bons arguments et en présentant les bonnes garanties. Dans tous les cas, le niveau des pourcentages est toujours relativement bas. Acheter un logement est donc toujours envisageable pour un grand nombre de ménages.
Si le phénomène devrait se poursuivre et s’accentuer dans les temps à venir, il convient de ne pas céder à la panique. Certaines aides telles que le dispositif Pinel et le prêt à taux zéro seront maintenus au moins jusqu’à l’issue de l’élection présidentielle, de quoi stimuler les transactions. Au final, la direction définitive de ce phénomène dépendra probablement du résultat des urnes.