L’Espagne maintient sa décision de bloquer la mine d’uranium de Berkeley

Le ministère espagnol de l’Énergie a confirmé son refus d’autoriser la construction d’une mine d’uranium près de la ville occidentale de Salamanque par la société cotée à Londres Berkeley Energia, faisant chuter ses actions de 16%.

Berkeley a déclaré mardi qu’il était prêt à collaborer avec les autorités espagnoles et gardait espoir que le différend puisse être résolu à l’amiable par le biais de négociations, plutôt que par l’intermédiaire d’un arbitrage international qu’il devrait rechercher autrement.

Berkeley avait fait appel d’un rejet initial du ministère et allégué que le gouvernement n’avait pas suivi la « procédure légalement établie ». Mais son appel a été rejeté, a déclaré Berkeley.

Berkeley a déclaré qu’il pensait également que le rejet n’était pas légal car il enfreignait ses droits en vertu d’un accord international connu sous le nom de Traité sur la Charte de l’énergie, conçu pour promouvoir la sécurité énergétique grâce au fonctionnement de marchés de l’énergie plus ouverts et plus compétitifs.

Le projet d’uranium Retortillo dans la région de Salamanque, le principal actif de Berkeley, a reçu une approbation préliminaire en 2013 mais s’est heurté à plusieurs obstacles depuis lors, notamment l’opposition des communautés voisines et les préoccupations de sécurité des autorités réglementaires.

La société avait déclaré que la mine fonctionnerait pendant 14 ans, générant des investissements de plus de 250 millions d’euros (297 millions de dollars) et plus de 2 500 emplois dans la région.

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Nicolas