L’Iran, un marché porteur pour les investisseurs avisés

Dans quoi investir en Iran ? L’arrivée au pouvoir du président modéré Hassan Rohani et son engagement à soumettre le programme nucléaire iranien sous contrôle de la communauté internationale a amélioré la relation du pays avec l’Occident. Non seulement les dirigeants perses ont réussi à faire lever la sanction qui pèse sur l’Iran mais ils ont également entrepris une politique d’ouverture qui rend le pays plus attractif et redonne à sa population l’espoir de s’ouvrir davantage à la modernité et à la liberté. Cette perspective de changement nous incite à aborder le thème : investir en Iran.

Sur quoi investir en Iran ?

Conscient du fait qu’il ne peut pas compter sur le gaz et le pétrole à long terme (menace de la crise pétrolière, fluctuation du prix, engouement vers les énergies renouvelable, développement des voitures électriques, etc.), l’Iran commence à se tourner peu à peu vers d’autres secteurs. D’un côté, il y a les secteurs comme la mode et la NTIC qui intéressent les consommateurs locaux. De l’autre côté, il y a le tourisme qui a beaucoup à offrir aux baroudeurs comme des vestiges laissés par l’empire perse et des sites historiques comme le mausolée d’Esther de la bible chrétienne. Il y a également le potentiel scientifique de l’Iran qui peut faire comme l’Inde et qui se tourne vers le tourisme médical.

En ce moment, l’Iran a besoin de transfert de technologie pour rivaliser avec ses voisins du Golf tels que le Qatar ou les Emirats Arabes Unis. Le pays dépend des savoir-faire occidentaux dans les domaines qui touchent le bien-être de la population (infrastructures, bâtiments, produit de luxe, etc.). De ce fait, PME et multinationaux peuvent tenter leur chance dans ce pays plein de potentiel qu’est l’Iran.

L’Iran, un marché porteur pour les investisseurs

Premièrement, avec ses 80 millions d’habitant plus les deux millions de membres de diaspora très actifs et 550 milliards d’euros de PIB nominatif, il suffit de choisir dans quoi investir en Iran parmi les marchés très prometteurs. Transport, télécommunication, automobile, cosmétique et mode, produits de loisir et de culture et immobilier font partie des secteurs demandeurs de cet empire perse moderne. C’est un marché très ouvert et boosté par l’émergence des jeunes intellectuels et d’une frange riche de la population. À noter que secteur pétrolier et énergétique demeurent une chasse gardée de l’Etat et de ses partenaires.

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Deuxièmement, la République Islamique de l’Iran favorise l’investissement étranger. Il y a entre autres la loi de l’encouragement et protection de l’investissement étranger. Cette loi offre notamment des protections solides pour les investisseurs, contre l’expropriation par exemple, de facilités accordées à titre non discriminatoire (acquisition de terrain, souscription à un prêt, choix de type d’investissement, etc.) et aussi de nombreuses exonérations d’impôt (exportation de marchandise, installation touristique, …). De plus, les investisseurs français bénéficient de la protection du gouvernement français.

Climat socio-économique général de l’Iran

D’une part, l’Iran est sous un régime politique particulier. La République Islamique d’Iran n’est pas un Etat laïque. De ce fait, la religion musulmane tient une large part dans la réglementation de la vie, notamment sur les mœurs (vente et consommation de boissons alcooliques, tenues vestimentaires, produits de culture, etc.). Nonobstant, cette influence de la religion sur la vie de tous les jours, l’Iran est un pays riche et moderne. 18ème PIB à parité de pouvoir d’achat du monde, 2ème producteur mondial de pétrole et premier producteur de l’OPEP, il est également connu comme un grand réservoir de gaz naturel. C’est un pays qui dispose d’une éducation et de formation de qualité et dont les résultats de recherches scientifiques sont mondialement connus.

D’autre part, la république d’Iran est un pays qui vient de sortir de l’embargo. Soumettre un pays potentiellement riche à un embargo n’est forcément pas un mal pour le pays en question. En effet, durant ce période de blocus, l’Iran a eu le temps de développer son indépendance vis-à-vis des produits d’importation, les hommes d’affaires nationaux ont pu asseoir leur notoriété et les pays comme la Russie, la Turquie et la Chine ont réussi à obtenir la faveur de l’Iran pour une relation d’affaires privilégiée.

Depuis cette réouverture de la frontière de l’investissement iranien, investir en Iran de manière massive permettrait à la France de combler ses retards dans la reconquête de ce marché de potentiel.

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Nicolas