Dans le marché immobilier dynamique de l’Inde, le défi de l’accessibilité financière pour les groupes à faible revenu reste un problème crucial. Malgré une référence gouvernementale établie en 2008, qui définit le logement comme abordable si les paiements mensuels ne dépassent pas 30 % du revenu brut d’un ménage, cette norme peine à rendre pleinement compte de la réalité de l’abordabilité dans le paysage actuel du logement.
Critiquée pour ses limites, la méthode de dépenses définie par le Groupe de travail sur le logement abordable pour tous néglige des facteurs critiques tels que les fluctuations des prix de l’immobilier et le revenu disponible limité parmi les tranches de revenus les plus faibles, offrant ainsi une vision biaisée de la situation du logement en Inde.
Avec un déficit estimé à 18,78 millions de ménages ayant besoin d’un logement, selon le groupe technique sur la pénurie de logements urbains, et des études indépendantes indiquant une demande de 29 à 50 millions de logements, cet écart indique une sous-estimation significative de la crise du logement en Inde. La pandémie a encore souligné l’urgence de réévaluer notre compréhension de l’abordabilité du logement, car de nombreuses personnes ont été confrontées à des problèmes de loyer lors du phénomène de migration inverse.
Les lacunes de la méthode actuelle, notamment son incapacité à prendre en compte les variations des prix des logements et les réalités financières des personnes se situant à l’extrémité inférieure de l’échelle des revenus, suggèrent que les politiques basées sur ce critère pourraient ne pas combler efficacement l’écart entre l’offre et la demande de logements.
Il est impératif que le gouvernement envisage de nouveaux indicateurs qui reflètent avec précision l’abordabilité du logement sur le terrain, en tenant compte des différences de prix régionales et en adoptant des méthodologies plus nuancées qui correspondent à la nature dynamique du marché du logement.
De plus, nous devons réaliser que la demande de logements n’est pas un chiffre statique mais un défi en constante évolution. La demande reconnue pour 11,2 millions de logements ne fait qu’effleurer la surface. Dans des villes comme Mumbai, les définitions existantes de l’abordabilité, telles que celles du gouvernement central et du plafond de la TPS, ₹45 lakh et une superficie inférieure à 60 m² sont hors de portée pour beaucoup, même les maisons MHADA fournies par le gouvernement commencent à ₹60 millions.
Cette discussion appelle à une approche raffinée pour comprendre et répondre aux besoins en matière de logement, exhortant les décideurs politiques à adapter des stratégies qui répondent aux demandes variées de la population indienne. Une réévaluation complète des critères d’abordabilité du logement est nécessaire pour garantir qu’ils reflètent les réalités auxquelles sont confrontés ceux qui s’efforcent de trouver des logements abordables sur le marché immobilier complexe de l’Inde.
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Publié : 03 février 2024, 14h27 IST