Glencore a réduit lundi ses prévisions de production de nickel pour cette année en raison de travaux de maintenance et de grèves.
La société a abaissé de 9 % ses prévisions de production de nickel pour l’ensemble de l’année, à environ 102 000 tonnes métriques. Cette réduction est due à une combinaison de facteurs, notamment une période de reprise plus longue que prévu à la suite de la grève prolongée de Raglan en 2022, des arrêts pour maintenance à la fonderie de Sudbury et des prévisions inférieures pour l’année complète à Koniambo.
La production propre de nickel de Glencore a diminué de 16 % à 68 400 tonnes au cours des trois premiers trimestres de l’année, tandis que sa propre production de cuivre de 735 800 tonnes a chuté de 5 %.
La société a toutefois réitéré qu’elle s’attend à ce que les bénéfices de sa division commerciale se situent entre 3,5 et 4,0 milliards de dollars, au-dessus de sa fourchette de prévisions à long terme.
Glencore a maintenu ses prévisions globales pour 2023 concernant la production de cuivre, de zinc, de charbon et de cobalt.
Sa division commerciale comprend le charbon, le pétrole, le gaz naturel liquéfié et les produits connexes, ainsi que les métaux, dont les bénéfices ont atteint un record de 6,4 milliards de dollars en 2022, en hausse de 73 % par rapport à l’année précédente.
La production de cobalt de Glencore depuis le début de l’année s’est élevée à 32 500 tonnes, en baisse de 2 % par rapport à la même période de l’année dernière, la production de zinc à 672 100 tonnes a chuté de 4 % et la production de ferrochrome à 873 000 tonnes a chuté de 21 %.
(Avec des fichiers de Reuters)