En 2021, Goldman Sachs a déclaré le cuivre « le nouveau pétrole », soulignant son rôle essentiel dans les technologies d’énergie propre. Deux ans plus tard, le FMI prévoyait que la demande de cuivre augmenterait de plus de 66 % entre 2020 et 2040, à mesure que le monde s’éloignerait du pétrole.
Dans ce graphique, Visual Capitalist illustre comment la demande de cuivre devrait augmenter au cours des prochaines décennies, tandis que la consommation de pétrole devrait diminuer. Les données ont été compilées par le Fonds monétaire international en octobre 2024.
Demande croissante de cuivre
Le cuivre est essentiel pour un large éventail d’applications, notamment le réseau électrique, les véhicules électriques (VE) et les technologies d’énergies renouvelables. Au-delà de l’énergie propre, le cuivre est également largement utilisé dans des secteurs tels que la construction, les infrastructures et la défense en raison de ses propriétés uniques.
En conséquence, la demande mondiale de cuivre devrait passer de 25,9 millions de tonnes en 2023 à 39,1 millions de tonnes d’ici 2040 dans le cadre d’un scénario d’émissions nettes nulles qui limite l’augmentation de la température moyenne à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Ressource | Demande 2023 | Prévisions 2040 |
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Cuivre | 25,9 millions de tonnes | 39,1 millions de tonnes |
Huile | 101,9 millions de barils par jour | 66,0 millions de barils par jour |
Une grande partie de cette croissance devrait provenir de l’industrie des véhicules électriques. De nombreux composants des véhicules électriques à batterie dépendent du cuivre. En moyenne, un véhicule électrique standard contient 60 à 83 kg de cuivre, soit quatre fois plus qu'un véhicule à moteur à combustion interne, qui utilise généralement 15 à 20 kg de cuivre par voiture.
Dans le même temps, la consommation de pétrole devrait diminuer, passant de 101,9 millions de barils par jour en 2023 à 66 millions de barils par jour en 2040.
La baisse de la consommation de pétrole est due aux efforts mondiaux visant à réduire les émissions de carbone et à l’adoption croissante des énergies renouvelables. De plus, les améliorations en matière d’efficacité énergétique et de réglementation freinent encore davantage la demande de pétrole.