Sibanye-Stillwater vend le projet d'uranium Beisa à Neo Energy

La société sud-africaine Sibanye-Stillwater (JSE : SSW)(NYSE : SBSW) a accepté de vendre son puits Beatrix 4, qui comprend le projet d'uranium Beisa, à la société britannique Neo Energy Metals (LON : NEO) dans le cadre d'une transaction évaluée à environ 28 dollars. millions (500 millions de rands).

Cette décision confère à Sibanye-Stillwater une participation de 40 % dans Neo Energy, la positionnant comme le plus grand actionnaire de la société et garantissant une exposition continue au marché de l'uranium.

Dans le cadre de cet accord, Sibanye-Stillwater recevra également des redevances sur tout l'uranium vendu du projet Beisa, avec des paiements plafonnés à 5 dollars la livre, en fonction du prix spot de l'uranium.

Le directeur général de Sibanye-Stillwater, Neal Froneman, a déclaré que la transaction faisait partie d'une stratégie plus large de la société visant à extraire de la valeur de ses actifs d'uranium.

« La vente du puits Beatrix 4 et du projet uranifère Beisa est conforme à la stratégie de Sibanye-Stillwater visant à libérer de la valeur de nos actifs uranifères », a déclaré Froneman dans le communiqué.

La société a placé le puits Beatrix 4 sous surveillance et maintenance en 2023 en raison de la diminution des réserves d’or et de la faiblesse des prix de l’uranium. Depuis, les prix de l’uranium ont rebondi, atteignant un sommet de 106 dollars la livre en janvier 2024.

Malgré cette reprise, Sibanye-Stillwater n'a pas donné la priorité aux investissements en capital dans le projet Beisa, considérant la vente comme une opportunité stratégique pour permettre à Neo Energy de faire progresser le développement de l'actif.

Les projets ambitieux de Neo Energy

Neo Energy Metals, désormais responsable de la réhabilitation et du passif environnemental du puits Beatrix 4, a annoncé son intention de revitaliser le projet Beisa. Le président exécutif Jason Brewer a souligné le potentiel de l'acquisition à générer de la valeur pour les actionnaires et à bénéficier au développement économique local.

La société a l'intention de mettre à jour les études de développement du projet Beisa, en visant une production annuelle de 1 à 3 millions de livres d'uranium et jusqu'à 100 000 onces d'or sur une durée de vie initiale de 20 ans. Neo Energy prévoit de publier un plan de développement détaillé au second semestre 2025.

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Nicolas