Investir dans l’art : un placement diversifiant et optimisé

Investir dans l’art est une manière de se constituer un patrimoine. C’est une forme de placement financier très rentable. Près de 30 milliards d’échanges se fait par an. Ce sont surtout les Chinois, nouveaux milliardaires s’y consacrent davantage. L’art peut être une manière de faire face à la crise financière comme celle de 2009. En outre, l’art bénéficie d’une fiscalité très intéressante et très tangible. L’enchère a augmenté de 44% entre 2011 et 2012 selon Bloomberg.

Investir dans l’art : le plaisir avant le patrimoine

Le placement dans l art doit se faire en fonction de sa passion. Il est tout à fait possible de débuter l’achat à partir de 200 ou de 300 euros et d’acquérir des dessins d’art du XVIIIe siècle. Mais plus de rentabilité, certains investisseurs préfèrent investir au minimum 50 000 à 100 000 euros. Ce ne sont que des chiffres, mais l’investissement n’est pas rentable si l’on n’aime pas ce que l’on achète. L’art a été conçu pour être admiré. Ce qui augmente davantage sa valeur. Mais surtout, l’art est un bien transportable, bien plus qu’une maison ou un appartement.

L’art se définit comme valeur refuge. En effet, sa valeur ne se détermine pas en fonction des aléas des marchés financiers. Le taux d’intérêt et la croissance n’ont pas d’impact considérable sur son coût. Cela ne veut pas dire que son prix ne diminuerait pas vu qu’il y a aussi des tendances en art qui peut être moins avantageux pour l’investisseur.

Combien faut-il investir dans l’art pour un placement à long terme ?

La tendance est de penser qu’il faut être milliardaire pour investir dans l’art. Ce n’est pas obligatoire. Cependant, il est primordial d’avoir de l’argent pour s’aventurer dans le placement. Plus l’œuvre est cher, plus sa revente est avantageuse. Avec 50 000 euros, il est tout à fait possible d’avoir des œuvres d’art de renom, mais les experts conseillent d’investir prés de 100 000 euros et plus pour un investissement à long termes.

Investir dans l’art : la fiscalité ?

Selon l’article 885-1 du CGI de l’ISF, les œuvres de plus de 100 ans ainsi que les objets d’art déco sont affranchis d’impôts. Les pierres précieuses et les bijoux sont par contre soumis par la fiscalité de l’ISF. En cas de vente le temps d’exonération varie en fonction de son temps de conservation. Si le particulier était le propriétaire de l’œuvre pendant 12 ans, il n’est pas imposable pendant la revente, grâce à l’abattement de 10% par an appliqué à la plus-value de l’art.

Cependant, depuis 2014, l’abattement a diminué de 5% par an, et l’exonération totale ne s’applique qu’après 22 ans de conservation. Une vente de moins de deux après l’achat est par contre imposable de 32,5%. Le propriétaire doit présenter des justificatifs de détention de l’œuvre pour bénéficier de l’abattement. Si le bien a été acquis suite à une succession, il est primordial que le propriétaire fournisse la déclaration de succession.

Si le propriétaire ne présente pas de justificatif de détention, il doit payer une taxe forfaitaire de 6,5%. Cette taxe sera prélevée à partir du prix de vente de l’œuvre.

Collection les bénéfices avec l’art

Un tableau ou une sculpture n’a pas de bénéfice tant que l’on le possède. La plus-value résulte de leurs ventes. Il peut être formidable, la cote de certains artistes ayant explosé. L’acheteur peut emprunter le circuit traditionnel des salles de vente et des galeries. Pour accomplir de remarquables opérations il faut suivre le marché, fréquenter les salons et les maisons de vente, s’informer sans cesse, se renseigner sur les achats des grands collectionneurs.

Si vous n’avez pas le temps vous pouvez vous adresser à certains conseils en patrimoine ou banque privée qui acquiert et qui cèdent pour vous. Si vous voulez agir seul, acheter les estampes d’artistes très connus. Les prix sont encore abordables et la valorisation garantit.

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Nicolas