SCPI : meilleur moyen pour investir dans l’immobilier ?

Société civile de placement immobilier : le succès des SCPI a été prouvé en 2012. Durant les 6 premiers mois de cette année, sa collecte a augmenté de 29 % au premier semestre soit 1,24 milliard d’euros. On peut donc dire qu’avec ce placement, il est possible de faire un investissement dans la pierre en plaçant un billet d’entrée plus faible au lieu d’acheter directement un bien immobilier. Les SCPI constituent donc un placement très rentable. Elles fonctionnent toutes sur un principe identique. Elles font l’achat des biens immobiliers pour leurs « associés » et elles les mettent en location tout en assurant leur entretien. Par la suite, elles touchent les loyers et les versent aux associés, mais elles retiennent les charges et les provisions destinées aux travaux. Seule une expertise faite tous les ans peut déterminer la valeur exacte des biens conditionnant le montant des parts. Voyons si un placement immobilier scpi est intéressant ?

Les scpi jouent les stars sur le marché de l’immobilier

Sur le marché de scpi immobilier, les SCPI sont les stars. Elles n’investissent que dans des biens professionnels, comme les bureaux, les entrepôts…. Sur 155 SCPI présentes en France, plus que la moitié d’entre elles opère dans ce type d’investissement bien que des SCPI de plus-values investissent dans l’habitation haut de gamme à rentabilité assez faible. Il faut savoir que les SCPI ne peuvent pas donner des rendements à deux chiffres. On doit alors être prudent au cours de la souscription. Il convient de prendre en compte la qualité des biens et opter pour ceux qui sont érigés dans des zones dynamiques économiquement et qui peuvent se louer simplement.

  • Il importe également de préférer les SCPI ayant été performantes durant les dix ou quinze dernières années. Il est aussi judicieux de jeter un œil sur les comptes pour contrôler le « report à nouveau » et vérifier les provisions destinées aux importants travaux. Avant de souscrire, il faut mettre dans la tête que les SCPI ne sont qu’un instrument de diversification.

Comment les SCPI de rendement ont-elles pu réussir ?

Dans un placement immobilier scpi, si l’on dispose des milliers d’euros, on peut accéder aux SCPI. Elles permettent de varier facilement son patrimoine dans la pierre. Toutefois, avant de s’engager, on doit savoir les choisir. En premier lieu, il faut examiner la nature des placements. Il existe des SCPI qui se concentrent entièrement vers le marché de l’immobilier, mais la plupart d’entre elles sont en quête de la rentabilité ou des plus-values.

Placement immobilier scpi : savoir investir

Pour que l’investissement dans un bien immobilier en scpi soit rentable, il est important de tenir compte de la composition et de la situation du patrimoine. Le bien est tenu à se localiser dans des zones dans lesquelles la demande de logement se révèle importante. Cette initiative sera la garantie de revenus sur le long terme et de plus-values durables. Il faut aussi surveiller les dates de la réalisation leurs investissements pour mettre de côté celles qui disposent d’un patrimoine trop ancien ou parfois inapproprié à la demande actuelle.

Devant l’importance de leur collecte ces dernières années, il convient également de connaitre si le gérant a fait l’investissement dans un délai acceptable pour ne pas sacrifier le rendement. Si on n’agit pas ainsi, ces SCPI risquent d’investir dans des conditions moins avantageuses.

En étant vigilant

En termes d’investissement immobilier, il est aussi prudent d’accorder une importance au report à nouveau et aux dividendes dans les revenus versés. Au cas où leur valeur serait assez élevée, l’investisseur est tenu à se poser des questions sur la réalité des revenus générés. Ces informations se trouvent dans les documents que les SCPI ont publiés. Il faut les lire attentivement afin de prendre des décisions adaptées.

Les documents montrent que l’année 2013 a été bonne pour les SCPI de rendement. Investissant dans la pierre au nom des épargnants, elles ont obtenu en moyenne des rendements de 5,13 % et le montant des parts a augmenté de 0,66 % d’après les chiffres donnés par Aspim. Ce gain s’approchant les 6 %, les SCPI montrent encore leurs performances dans les placements.

Compte tenu de ces performances, et leur collecte en 2013 qui a atteint les 2, 5 milliards d’euros alors que le pays a traversé une crise durant cette année, bon nombre de particuliers veulent investir dans l’immobilier.

En sachant gérer la situation

La majorité des SCPI placent leur argent dans l’immobilier professionnel. Il s’agit d’un secteur qui est à bout de souffle à cause de la mauvaise conjoncture. Les conséquences de cet essoufflement sont graves, car des immeubles risquent de demeurer vides durant une longue durée. Les renégociations de loyers vont alors devenir courantes.

  • Devant ce fait, les gérants ont montré que depuis des années, ils ont renégocié les baux afin de garder leurs locataires et contourner le fait de disposer des immeubles vides. Même s’il n’y a plus de locataires, le paiement des charges fixes doit encore se faire.Grâce au « report à nouveau », les scpi pierre papier ont réussi une cagnotte dans laquelle sont déposés les gains n’ayant pas été partagés dans les années passées. Elles sont obligées d’y piocher afin de garder constantes les rentabilités.
  • Comme les propriétaires de parts n’appartiennent pas à la même enseigne, alors, celles qui ont des rendements plus faibles voient leur taux s’élever à 4,21 %. Celles qui ont bénéficié des rendements plus élevés ont un taux dépassant les 6 %. En effet, les revenus partagés par les SCPI de bureaux ont été réduits à 1,4 %, tandis que ceux des SCPI de commerce ont augmenté de 6 % environ.

Pourquoi la valorisation ?

En matière de valorisation, on constate que les écarts sont assez importants. Les parts de scpi qui ont un taux de 4, 21 %, leurs parts sont réduites à 24 % tandis que celles qui sont spécialistes des murs de commerces, leurs parts ont augmenté de 28 %. D’après les experts, ces variations sont la conséquence de la crise générant le manque de vendeur et d’acheteur dans le secteur de l’immobilier.

Étant volatils, les coûts peuvent être corrigés rapidement. C’est pourquoi il est primordial de garder pour une longue durée ses parts puisqu’en moyenne, elles peuvent être détenues pendant 22 ans par les particuliers. Elles ne risquent donc pas de perdre de valeur sur le long terme.

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Nicolas